Tele2 indique avoir saisi l’Autorité de Régulation des Télécoms (ART) dans un communiqué pour d’obtenir d’Orange un contrat standard d’opérateur mobile virtuel de même nature que celui obtenu précédemment par Breizh Mobile, « complété notamment par des remises liées au volume, pour tenir compte des ambitions de Tele2. » L’opérateur alternatif souligne qu’après « quatre ans d’effort et une dernière phase de négociations infructueuses de six mois, Tele2 fait appel à l’ART pour conduire Orange à lui vendre des minutes en gros, et entrouvrir ainsi le marché français des mobiles. »
Tele2 semble ainsi avoir changé son fusil d’épaule. L’été dernier, Jean-Louis Constanza, le patron de Tele2 France, décriait ces « MVNO alibis » se contentant de la revente de minutes et en appelait déjà à l’ART pour obtenir des opérateurs mobiles français un contrat MVNO lui permettant de construire sa propre infrastructure. A l’époque, l’ART avait rejeté cette demande, arguant qu’en « l’état actuel du droit communautaire et des dispositions législatives françaises, […] la demande de Tele2 ne [pouvait] être accueillie.