L’industrie de disque veut faire face aux piratages: L’industrie du
disque,annonce un meeting à Cannes au MidemNet, le samedi , en introduction au
Midem qui débute dimanche, qui posera des question sur le développement du
téléchargement légal sur Internet, qui a cependant besoin pour cela d’une offre
plus étoffée (lire :
Les
ratés de la campagne pour le légal) et d’une solution aux
problèmes d’interopérabilité.
L’industrie de la musique rend les échanges de musique via Internet responsables
de la chute des ventes de disques au cours des dernières années.
« Rien de tout ceci ne nous fait nous sentir formidables », a dit le président
de la Fédération internationale de l’industrie phonographique. « Pendant des
années, nous sommes restés sans rien faire tandis qu’on nous volait délibérément
notre musique. Nous avons essayé d’éduquer les gens pour les amener à être
compréhensifs et, en seulement dernier ressort, nous avons entamé des procédures
judiciaires et dès lors seulement contre les plus coupables. »
Kennedy a estimé que les ventes mondiales en 2004 ont été plutôt stables, une
faible baisse des ventes des supports traditionnels (CD, DVD) ayant été
compensée par une hausse des ventes de musique sur les sites légaux.
Les analystes du secteur disent que la stratégie du bâton et de la carotte,
qui lie le développement des disquaires en ligne comme iTunes et Napster et les
procès contre les adeptes des plates-formes gratuites en ligne, a entravé la
hausse de la fréquentation des réseaux gratuits d’échange « peer-to-peer » (poste
à poste) tels que Kazaa.
Le nombre de chansons vendues par les disquaires en ligne a été multiplié par
10 en 2004 avec l’ouverture de plus de 230 sites internet.
Ce marché était estimé à près de 330 millions de dollars l’année dernière,
soit à peu près 1% des ventes totales de musique, un chiffre qui devrait doubler
en 2005, selon l’institut de statistiques Jupiter.