La CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) de France Télécom (Orange) appelle à M. Luc Chatel, qui n’est d’autre que le Président du Conseil des Ministres Télécoms de l’Union européenne, a prendre de nouvelles mesures nationnales et européennes au niveau de la concurrence, du développement, et la gestion des entreprises de télécommunications. Pour que les erreurs du passée ne soient pas a nouveaux commises. Des erreurs que tout le monde ne reconnais pas forcément.
Communiqué de presse de la CFTC de France Télécom (Orange) :
Orange appelle M. Luc Chatel, Président du Conseil des Ministres Télécoms de l’Union européenne à ne pas répéter le 27 novembre 2008 la tragique erreur de l’UMTS.
Pour la CFTC, aucun pouvoir politique, national ou communautaire, ne peut juger de l’opportunité des investissements dans la fibre optique à la place des managers et des actionnaires… Les salariés sont ceux qui paient le plus cher le prix des erreurs commises.
L’Union européenne a déjà commis l’erreur d’imposer de très lourds investissements dans la téléphonie 3G alors que les marchés n’étaient pas prêts.
France Télécom a dû contracter une énorme dette que près de la moitié des salariés ont payée de leur emploi (85000 suppressions d’emplois en 10 ans) et que l’autre moitié des salariés payent tous les jours par de très lourdes contraintes de stress, de salaires et de mobilités.
Pour la CFTC de France Télécom (Orange), le régime de concurrence extrémiste préconisé par la Commission européenne va affaiblir irrémédiablement toutes les entreprises européennes du secteur des télécommunications potentiellement créatrices d’investissements durables et d’emplois de qualité.
La CFTC de France Télécom (Orange) appelle la Présidence française :
– à proposer au Conseil des Ministres l’adoption par l’Union européenne du régime de concurrence effective et loyale, négocié avec M. François Fillon en 1996 et intégré dans la Loi de règlementation des télécommunications française (LRT),
– à refuser l’ingérence du pouvoir politique communautaire dans la gestion des entreprises de télécommunications,
– à proposer d’enrichir la tâche des régulateurs de tous les Etats-membres en leur donnant la responsabilité du développement de l’investissement et de l’emploi et les moyens humains et financiers nécessaires pour mener à bien cette mission d’intérêt public communautaire.