Le 28 juin 2007 dans cet article (cf :Free lance TV-Perso, la TV 2.0 pour diffuser ces vidéos.), je vous parlais du lancement par Free du service de télévision personnelle « TV
perso » qui permet aux Freenautes de partager leurs vidéos personnelles en créant leur propre chaîne de télévision. Et bien visiblement cela a l’air de ne pas plaire à tout le monde. Et Il faut avouer que c’était une chose prévisible vue l’utilisation que ces même Freenautes peuvent faire de ce nouveau service. Pour revenir a ce que je disait en fait depuis le 6 juillet 2007 Canal + qui fait parti du Groupe Vivendi a adressé une mise en demeure à Free la filiale Internet de l’Iliad. La chaine criptée française accuse le FAI, Free de laisser des internautes héberger sans aucune autorisation des programmes du groupe sur son nouveau service « TV Perso ». Canal + demande ainsi à Free de cesser « dans les plus brefs délais ces agissements illégaux ».
Dans le cas contraire ou à défaut d’une action concrête et satisfaisante de Free, Canal+ pourrait entamer une action juduciaire à l’encontre de du FAI pour faire respecter ses droits.
Comme on le sait tous les sites de partages de vidéos en ligne (MySpace, YouTube, Dailymotion, etc…) utilisent toujours les mêmes arguments pour se décharger de toutes les résponsabilités sur le comportement des utilisateurs utilisant leurs services. Free ne déroge pas à la règle indiquant qu’il n’avait qu’un rôle d’hébergeur et qu’il ne peu pas être tenu responsable des agissements des internautes qui utilisent TV Perso. Et ajoute que Canal+ devait attaquer directement les utilisateurs concernés.
« Voir TV Perso comme un outil de piratage est un non-sens », a d’ailleurs affirmé Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad, maison-mère du fournisseur d’accès internet (FAI).
« Nous avons répondu à Canal+ que, s’il y avait des contenus identifiés qui posaient problème, nous étions prêts à exécuter une décision de justice ou une réquisition quelconque, car tous les abonnés de Free sont identifiés et connus », a également expliqué Maxime Lombardini.