L’inévitable nécessité d’un réseau secondaire ?! Avec la panne d’envergure nationale qui s’est produite vendredi après-midi sur le réseau Orange, 26 millions d’abonnés (voire près de 40 millions avec ceux de ces partenaires & MVNO : Free, Virgin, NRJ, Sosh, etc..) ont été dans l’impossibilité d’utiliser leur mobile, tablette ou portable, que ce soit pour téléphoner,échanger des SMS, des mails ou encore surfer sur internet. Suite à cet incident qui a duré plus de 12h, une prise de conscience collective est née,concernant l’importance de disposer d’un réseau secondaire qui puisse prendre le relais d’un réseau primaire défaillant.Ce réseau secondaire, dit réseau de secours, doit être capable de prendre le relais du réseau principal défaillant.
Il doit être pour cela, simple à déployer, pour des raisons économiques, et aussi être conçu autour d’une technologie complètement différente afin d’éviter de subir les aléas propres au premier réseau.
SIGFOX propose sa solution
Le réseau SIGFOX, actuellement en cours de déploiement sur le territoire national, présente une solution tout à fait adaptée pour répondre à la situation de panne telle qu’elle vient de se produire sur le réseau Orange ;une solution également opérationnelle en cas de catastrophe naturelle par exemple ou en situation d’atteinte à la sécurité civile, pour suppléer le réseau primaire et ainsi permettre aux personnes en détresse de transmettre des messages d’alerte.
Bien que dédié avant tout à l’Internet des Objets et aux communications Machine To Machine, le réseau SIGFOX possède une technologie compatible avec les téléphones mobiles.
Il est donc désormais envisageable de penser que lorsque les usagers ne captent plus le réseau primaire, ils puissent utiliser le réseau SIGFOX pour communiquer des SMS (géolocalisés).
Aujourd’hui, il semble évident de devoir proposer un réseau alternatif qui puisse prendre le relais en mode dégradé des réseaux cellulaires. Une défaillance, telle que celle qui s’est produite vendredi, est toujours probable quelque soit l’opérateur, compte tenu de la complexité des réseaux conçus pour traiter des échanges à haut débit dans des conditions toujours plus contraignantes. Une telle situation n’aurait pas eu lieu il y a 20 ans, mais aujourd’hui, nos processus d’urgence et nos modes de fonctionnement sont basés sur les réseaux GSM.
Pour Ludovic LE MOAN, Président de SIGFOX : « L’idée que le réseau SIGFOX puisse être une solution aux réseaux primaires défaillants reste donc à débattre avec les autorités compétentes en matière de télécommunication. L’audit de sécurité des réseaux télécoms lancé par Fleur Pellerin, Ministre de l’Economie Numérique va tout à fait dans ce sens. La technologie SIGFOX peut être une solution rapide et efficace face à un problème de panne dont le potentiel de déstabilisation pour l’économie est absolument conséquent. »