Le cabinet d’étude anglais (londonien),
Strategy Analytics vient de publier des chiffres sur le marché de la téléphone mobile plutôt encourageants et étonnants. En effet selon celui-ci il se serait vendu au cours du seul quatrième trimestre 2007 près de 332 millions de téléphones mobiles ce qui représente tout de même une progression de
13% par rapport à l’année 2006.
Pour toute l’année 2007, le nombre de téléphones mobiles vendus avoisine les 1,12 milliard d’unités. A lui tout seul le fabricant finlandais, Nokia s’est arrogé près de 437 millions de téléphone mobiles suivit de très loin par le coréen, Samsung qui prend la deuxième place avec 161,2 millions. Puis on trouve en troisième place Motorola avec 159 millions qui rappelons le s’est fait dépassé par Samsung en juillet 2007 vient ensuite un peu plus loin, le suedo-japonais, Sony Ericsson avec 103,4 millions et l’autre coréen, LG Electronics avec ses 80,5 millions de téléphones mobiles vendus.
Au quatrième trimestre 2007 cela représentait environ 40,0% la part de marché pour Nokia au quatrième trimestre, 13,9% pour Samsung, 12,2% pour Motorola, Sony Ericsson avec 9,2 et enfin en cinquième position LG Electronics avec 7,1% de parts de marché
Malgré ses chiffres impressionnants il faut se rendre à l’évidence que la croissance du marché téléphonie mobile est en baisse passant ainsi sous la barre des 10% alors qu’elle était remontée à 11,6% au quatrième trimestre 2007.
L’analyste Ryan Reith déclare d’ailleurs à ce sujet dans un communiqué « Au cours des trois dernières années, la croissance de l’industrie (du mobile) en périodes des fêtes a fluctué entre 18,0% et 30%, mais ce dernier trimestre nous l’avons vue tomber à 11,6% »
« S’attendre à ce que le marché maintienne le rythme de croissance observé ses trois dernières années était irréaliste. Nous
nous attendons à une croissance à un chiffre pour 2008, et très vraisemblablement pour les années à venir. »
Cet essoufflement du marché de la téléphone mobile s’explique surtout par le fait les pays occidentaux sont déjà suréquipés. Selon le cabinet la croissance viendra maintenant de d’autres marchés nouveaux et porteurs comme Chine, l’Inde ou encore l’Afrique.