La première variante de Bofra, aussi identifiée comme Mydoom par
certains éditeurs d’antivirus, a fait son apparition sur Internet seulement
quatre jours après l’annonce publique de la faille d’Internet
Explorer qu’elle exploite.
«Il aurait
été pratiquement impossible pour Microsoft de créer et tester un correctif pour
le problème d’Internet Explorer exploité par Bofra en aussi peu de temps» estime
Graham Cluley, consultant chez la firme de sécurité informatique Sophos, avant
d’ajouter que les internautes doivent se contenter pour l’instant de leurs
logiciels antivirus et coupe-feu afin de se protéger contre les exploitations de
cette faille.
Dans le cadre de ses mises à jour mensuelles, Microsoft a
publié en novembre un seul correctif pour une faille des logiciels d’entreprise
Internet Security and Acceleration Server 2000 et Proxy Server 2.0
(détails et téléchargement).
La politique de publication mensuelle des
correctifs de Microsoft, en vigueur depuis plus d’un an, prévoit toutefois qu’en
cas de menaces majeures, des rustines peuvent être diffusées en dehors des
périodes prévues à cet effet.